D’InDesign aux tablettes

Voici un petit topo des solutions existantes pour générer des publications (hors ePub) depuis InDesign vers l’iPad et autres tablettes en ce milieu d’année 2011.

Adobe Digital Publishing

La solution Adobe, en version test depuis la CS5 et implémentée depuis InDesign CS5.5. Elle est assez complète, mais complexe à utiliser. Un simple maquettiste ne pourra pas, en plus de son travail graphique, faire la partie d’intégration des interactivités. Non pas que ce soit dur, plutôt parce que c’est long et que la logique est bien particulière !

Je ne pense pas que ce soit intéressant pour une petite structure, surtout à cause du peu de latitude laissé par Adobe au niveau de la distribution de la publication.

Utilisé par Wired, Times Magazine, i-mad…
Adobe Digital Publishing

WoodWing Tablet Publishing

Les premiers à avoir réagi à la sortie de l’iPad. Leur solution est assez complète, mais bien trop chère (à l’achat, ainsi qu’à la distribution). Je ne l’ai jamais essayé.

Utilisé par le Sunday Times, Sports Illustrated…
WoodWing Tablet Publishing

Aquafadas AVE Digital Publishing

Les montpelliérains d’Aquafadas ont surpris tout le monde en sortant leur solution qui s’avère être une très bonne alternative à la solution Adobe. Assez complète, les interactions sont nombreuses (pas de 360° ; il y a le Ken Burns Effect en revanche !).

Là aussi il faudra un intégrateur, tellement les interactions ne sont pas du tout intuitives pour un maquettiste. En revanche les modes de distribution sont assez libres, et ça c’est bien !

Cette solution est tellement bien que c’est celle retenu par QuarkXPress 9 comme outil pour iPad (bien que ce soit sorti en beta pour InDesign avant !)

Utilisé par Studio CinéLive Cannes, Selection du Reader’s Digest…
Aquafadas AVE Digital Publishing

Bonnier MagPlus

Le groupe de presse Bonnier s’est essayé à développer son propre outil. Avec une logique assez différente des trois précédents : utilisation des calques pour concevoir sa maquette en couche, un seul document pour les deux orientations, intégration facile des interactions puisqu’il n’y a pas de tape à l’œil inutile.

C’est la seule solution où un maquettiste peut intégrer lui-même les interactions, sans avoir fait Polytechniques avant. De loin celle qui séduit le plus ma sensibilité de graphiste, malgré quelques limitations.